vendredi 30 avril 2010

Nouveau « LOOK » du blogue !

Bon, je crois que j'ai enfin trouvé le bon modèle pour le blogue, celui qui représente le mieux ma réalité d'écrivaine. J'espère que vous l'aimerez autant que moi. Vous seriez très gentil, cher lecteur, de me faire part de votre appréciation. S'il vous plaît, écrivez un commentaire ci-dessous. Je prendrai le temps de vous répondre. Je vous remercie du fond de mon coeur.

Merci d'être là et de me lire.

Annie xxx

mardi 27 avril 2010

Des nouvelles fraîches de mon travail de réécriture


Il ne me reste plus que 36 pages avant de terminer cette réécriture où j'enlève toutes les digressions, les scories qui ralentissent inutilement le rythme de mon récit. Je dois vous avouer que ça avance assez bien. Je suis contente de mon travail. J'entrevois déjà la prochaine réécriture. Je braquerai cette fois mon oeil d'aigle sur les points de vue de mon histoire. Mon narrateur est un narrateur omniscient qui est souvent dans la tête d'Adeline. Alors, il va me falloir vérifier les transitions entre les passages où je suis à l'extérieur d'elle et ceux où je suis à l'intérieur d'elle, et m'assurer que le ton de ma voix narrative s'harmonise avec l'un ou l'autre de ces points de vue. Quand je suis dans la conscience d'Adeline, par exemple, et que je raconte ce qui se passe de son point de vue, je dois utiliser ses mots et ses tournures de phrases. Mais quand je suis dans la tête du narrateur, le ton doit être différent, plus distant, moins émotionnel. Je veux que mon lecteur ressente la différence...

Houou ! J'ai hâte de commencer ce travail ! :0)

Je vous tiens au courant.

Merci de me lire.

Annie xxx

lundi 26 avril 2010

Nouvelle proposition d'écriture


Ceux et celles qui ont le goût de libérer leur plume, je vous suggère de jeter un oeil sur ma page des Propositions d'écriture, car un nouvel exercice vous attend...
Amusez-vous et laissez-vous aller !
Écrire avec une attitude enjouée empêche notre cerveau gauche de bloquer notre créativité. Le cerveau droit prend alors son espace et s'exprime en toute liberté. C'est la vie, la joie !

Du fond de mon coeur, je vous souhaite une extraordinaire rencontre avec votre créativité !

Annie xxx...

vendredi 23 avril 2010

Un moment d'hésitation


Dans ma routine d'écriture, afin de préserver mon équilibre intérieur, j'ai besoin de plonger dans le premier jet d'une histoire, de toucher l'essence créative qui m'habite et de la laisser s'exprimer. Travail que je fais en parallèle avec celui de la réécriture de mon roman, La brûlure d'Adeline. Malheureusement, ce n'est pas encore naturel pour moi de m'accorder ces moments de rencontres sacrées avec mon imaginaire, avec ma créativité. Je me suis si longtemps oubliée...

Donc, il m'arrive encore, pour XYZ raisons, de m'éloigner de mon essence pendant plusieurs jours, jusqu'au moment où des signes m'annoncent qu'il me faut revenir à moi-même : je lis un livre mais suis incapable de rentrer dans l'histoire; mes pensées s'activent dans tous les sens; une personne me parle et je ne l'entends pas; je suis soudain envahie par des idées noires; je me lève le matin en me demandant pourquoi j'existe. Il est plus que temps de me retrouver, non ? D'ouvrir les vannes et de laisser le trop-plein s'écouler hors de moi, car plus rien ne rentre...

Puis, je me décide enfin à m'asseoir devant mon ordinateur, à ouvrir le fichier d'une histoire en cours d'écriture, à relire les dernières phrases, à mettre les doigts sur mon clavier, prête à plonger, mais... je ne peux pas ! Il y a comme un blocage, là ! Un arrêt, une hésitation ! Ce n'est pas énorme, mais assez présent et tangible. J'hésite, bon sang ! Et je doute ! Pourquoi se laisser tomber finalement ? À quoi me servirait-il de m'ouvrir à cette essence ? À découvrir le monde qui vit en moi ? Pourquoi ? Et pour qui ?

Je me fais penser à un parachutiste qui s'apprête à plonger dans le vide, au moment où il n'est plus certain de vouloir sauter, ignorant ce qui va lui arriver, car tout pourrait lui arriver... L'inconnu le fige, momentanément.

C'est ça qui se passe ! C'est l'inconnu devant moi, étant donné que j'écris sans plan. C'est vaste et infini. Plusieurs chemins s'ouvrent vers l'horizon. Quelle route prendre ? Et où aller ? Quoi faire ? Quoi écrire ? Comment ? Pourquoi ?

Ma solution ? Du moins l'une d'entre elles : une phrase, la première. Je l'écris, puis la seconde s'ensuit, la troisième, la quatrième... Et me voilà partie, j'ai sauté dans le vide. Mais dans mon cas, c'est un vide rempli de mots, de phrases et d'images. Les vannes sont ouvertes et la vie reprend, je reprends mon souffle, je respire, je vis. Quelles bénédictions ! Pourquoi m'en passer si longtemps ? Pourquoi ? C'est si facile d'être heureux !

M'aimer au point de m'accorder régulièrement ces moments d'intimité avec ma créativité est la quête de ma vie. Pour l'instant.

Je suis prête à plonger, maintenant. Où ? Je l'ignore. Dans une histoire, sûrement. Laquelle ? Il y a le deuxième tome des aventures de Louis le cinquante-troisième, mon roman jeunesse pour les 8-10 ans. Il y a aussi mon histoire d'amour pour adulte et mon thriller. Tous des premiers jets d'histoire encore non complétés. Des débuts, des appels...

Je vous laisse pour l'une d'entre elles.

Merci d'être là et de me lire.

Annie xxx...

lundi 19 avril 2010

« Un écrivain professionnel est un amateur qui n'a pas abandonné. » Richard Bach


C'est avec un immense plaisir que je vous présente Isabelle Gariépy, nouvelle collaboratrice au blogue Roman en chantier. Je tiens à lui souhaiter ma chaleureuse bienvenue et aussi à lui exprimer ma plus sincère gratitude. Isabelle est une amie très chère à mon coeur, une écrivaine dans l'âme comme moi. Elle a accepté d'écrire des articles, au gré de son inspiration. Vous les retrouverez sous le libellé Les mots d'Isabelle.

Voici son premier article
.

« Un écrivain professionnel est un amateur qui n'a pas abandonné. » Richard Bach

Voilà une citation on ne peut plus vraie ! Le vrai écrivain est celui qui s'assoit devant son cahier (ou clavier, selon sa préférence) et qui écrit. Simplement. Pour atteindre votre but de devenir auteur, vous ne devez jamais oublier que vous devez écrire, écrire et écrire encore. Envers et contre tous. C'est le seul moyen.

Si vous avez de la chance (comme moi), vous aurez autour de vous des gens qui vous encouragent dans votre projet. Mais il y aura toujours des personnes qui n'y croiront pas, qui afficheront un petit sourire condescendant lorsque vous leur parlerez de vos aspirations ou qui vous diront carrément que vous perdez votre temps.

N'écoutez pas ces derniers ! Évitez-les comme la peste !

Certaines personnes ont voulu, comme vous, être auteurs. Ils se voyaient au sommet, mais n'ont pas mis les efforts pour y arriver. Ils ont rencontré des obstacles qu'ils ont crus insurmontables et ont dû renoncer à leur rêve. Si vous réussissez là où eux ont échoué, vous venez ébranler leur fondement. Alors inconsciemment, ils feront tout pour vous voir abandonner à votre tour.

Éloignez-vous de ces personnes. Souriez-leur gentiment puis recentrez-vous sur vos buts et vos motivations.

Entourez-vous de personnes qui vous diront que ce que vous écrivez est génial. Ce sera peut-être votre mère, votre conjoint ou votre meilleure amie. Des personnes on ne peut plus subjectives, me direz-vous. Je vous répondrai : exactement ! On ne peut être plus subjectif qu'une mère ! Mais vous avez besoin de cette subjectivité ! C'est ce qui vous permettra de continuer lorsque vous-même douterez de vos capacités et serez prêt à tout laisser tomber.

Quand le doute vous assaille, rappelez-vous cette citation de Richard Bach : « Un écrivain professionnel est un amateur qui n'a pas abandonné. » Alors, installez-vous devant votre cahier, prenez un crayon et créez.

Isabelle

lundi 12 avril 2010

Réflexion du lundi matin


Pour écrire et avancer un projet littéraire, quel qu'il soit, il ne faut pas juste le vouloir, mais ressentir la poussée intérieure qui te force à poser le derrière sur la chaise face à ton ordinateur ou à ton cahier, puis à écrire. La poussée intérieure doit être telle que tu ne peux pas faire autrement, car cela fait partie de toi. Si pour une raison XYZ, tu décides de t'occuper à autre chose, alors tu te renies, tu t'oublies et tu mets de côté ton besoin de respirer. C'est si facile de s'oublier, de ne pas s'aimer, d'aller contre soi... On dirait que cet engramme est inscrit dans nos gènes québécois (c'est là une opinion personnelle, remarquez bien). Mais vient un jour où on ne peut plus aller contre soi, le corps physique se met à parler avec la « mal-a-dit ». Il crie l'inharmonie, le déséquilibre. Il envoie des signaux d'alarme: « Hey ! Le chef en haut ! Oui, toi, toi qui n'arrêtes pas de penser. T'es en train de tout foutre en l'air ! Il y a le corps émotionnel qui bat de l'aile, tu devrais peut-être commencer par en prendre soin. Il y a moi, aussi, qui suis fatigué de te suivre. Puis il y a cette créativité que tu portes et qui ne demande qu'à s'exprimer. On a tous besoin de ton amour ! Qu'est-ce que tu fais ? Arrête de vouloir plaire à tout le monde ! De quoi as-tu peur ? Qu'on t'abandonne ? »

Apprendre à s'aimer est une quête de toute une vie. S'aimer signifie entre autres reconnaître ses besoins essentiels, voire vitaux, et ne pas attendre après les autres pour les satisfaire. Chaque être humain est responsable de lui-même, de son propre bonheur. Il ne tient qu'à lui de combler ce qui lui manque pour être heureux. C'est un leurre de croire que notre bonheur dépend d'une personne ou d'une situation extérieure à soi.

Alors, ceux et celles qui rêvent d'écrire un livre et de publier, posez-vous les questions suivantes : « Pourquoi je veux écrire ? », « Est-ce un besoin vital pour moi de le faire ? », « Si je ne le fais pas, alors est-ce que je suis capable de vivre ma vie sans ou bien la sensation d'aller contre soi est si forte que toutes sortes de maux (physiques et psychiques) m'assaillent ? », « Ai-je vraiment, mais vraiment besoin d'écrire ce livre ? » Si la réponse à la dernière question est un « OUI » haut et fort, alors vous avez déjà toute l'énergie qu'il faut pour passer à l'action et faire ce que vous avez le plus besoin de faire : écrire ce foutu livre ! Aucune raison ne vous empêchera d'accomplir votre rêve, vous cheminerez petit à petit, vous trouverez les livres et les revues nécessaires pour avancer dans votre démarche à devenir écrivain, vous suivrez des cours, des ateliers d'écriture, vous irez à des Salons du livre pour rencontrer des auteurs et des éditeurs, vous lirez énormément, vous chercherez sur le Net des blogues ou des sites sur l'écriture, vous enseignerez l'écriture, vous vous immergerez totalement dans votre quête...

Jusqu'à quel point votre désir d'écrire s'exprime-t-il en vous ?

Annie xxx...

mardi 6 avril 2010

La voix de Lydia


Quand je me relis, j'essaie le plus possible d'écouter la petite voix qui me parle en dedans, qui est mon intuition. Elle ne parle pas fort, mais juste assez pour que je l'entende. Souvent, elle me suggère des choses. Dernièrement, en relisant un passage de mon manuscrit, elle m'a dit de personnifier davantage la voix de Lydia pour qu'elle se distingue de celle des autres personnages. Lydia est une Parisienne de 18 ans qui a une voix grave se rapprochant de celle d'un homme. Elle est cultivée, lit beaucoup, et fait partie d'une troupe amateur de théâtre. Mais elle a aussi un côté rebelle, sombre, qui vient ternir ses pensées, ses paroles et ses gestes.

Pour mieux la caractériser, il me faut découvrir sa propre façon de s'exprimer et de penser. Et donc me poser certaines questions :

1- Quels sont les mots qu'elle utilise le plus souvent ?
2- Quelle expression affectionne-t-elle le plus ?
3- Avec quels types de phrases s'exprime-t-elle ?
4- Comment parle-t-on dans le milieu où elle vit ?
5- A-t-elle un patois ? Si oui, quel est-il ?

Comme elle est Parisienne, j'ai fait des recherches sur Internet pour trouver les expressions françaises. Et j'en ai trouvé quelques-unes qui pourraient se glisser dans sa bouche. J'ai aussi découvert qu'elle parle avec des phrases emphatiques (Ex. : Pourtant, je n'y connais rien, moi, aux langues étrangères ! La spécialiste, c'est ma mère, pas moi !). Elle utilise aussi des phrases sans verbes (Ex. : Une vraie déesse ! (...) Des femmes noires ! Putain ! Comme dans mon autre rêve !) et des phrases à présentatif (Ex. : (...),voilà ce à quoi j'ai pensé...). Les phrases de Lydia sont rarement longues et son vocabulaire est varié, mais adapté à son âge. Elle n'utilise pas des mots trop recherchés. Elle n'a qu'un patois : « Putain ! »

Voici un extrait du journal intime de Lydia où sa voix est bien sentie :

« Salut l'inconnu,

Je suis retournée voir Shele aujourd'hui, comme elle me l'avait demandé. Elle m'a présenté son frangin qui sera sous ma tutelle. C'est un vieux robineux, cet Hubert ! Tout sale. Un clochard. Plus petit que moi et qui pue... L'alcool et le rance. Un vieux fromgi, voilà ce à quoi j'ai pensé quand je l'ai vu. C'est bizarre que Shele ne s'en soit pas occupé elle-même, de son frère. Elle a pourtant une maison. Je n'ai rien dit devant eux, car l'Africaine devait aujourd'hui me montrer comment utiliser le talisman. (...) »

Il existe plusieurs méthodes pour découvrir la voix d'un personnage.

En voici une que j'ai trouvée dans le livre The Art of War for Writers, de James Scott Bell. C'est le journal de voix (The voice journal). La technique consiste à poser une question à son personnage, ensuite d'écouter ce qu'il dit et de retranscrire sa réponse, sans corriger. J'écris ce que j'entends. Le but de la technique est de laisser parler son personnage dans un mode de « stream-of-consciousness ». Il ne faut surtout pas laisser notre voix critique interrompre l'exercice, c'est le cerveau droit qui est l'oeuvre, et laissons-le faire !

Afin de réussir cet exercice, il faut utiliser son imagination pour voir le personnage et l'entendre nous parler, mais aussi sa sensibilité pour entrer en contact avec cette autre dimension qu'est le monde imaginaire.

L'imagination et la sensibilité sont vraiment deux outils extraordinaires pour créer !!!

Une variante de cette technique consiste à interviewer ses personnages, comme le suggère Martha Engber dans son livre Growing Great Characters From the Ground Up. Elle insiste sur le fait de poser la bonne question au personnage pour la scène qui doit être écrite. La question doit être précise et spécifique, selon le besoin de l'auteur. Admettons que je suis prise avec un personnage dont j'ignore la motivation pour une scène donnée. Selon cette technique, je n'aurais qu'à m'imaginer assise avec lui quelque part en train de lui poser la question: « Hey, Gary, qu'est-ce que tu veux vraiment faire, là ? C'est quoi ton but ? » Ensuite, je le laisserais me répondre avec sa propre voix et je noterais tout.

Je viens de prendre conscience qu'en combinant ces deux techniques, je peux non seulement cerner la voix particulière de mon personnage, mais aussi connaître ses motivations. N'est-ce pas merveilleux ? C'est la loi de l'économie en action !

Voilà ! Sur cette note de joie, je vous dis à la prochaine.

Merci d'être là et de me lire.
Annie xxx...

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