Des mots qui font du bien
J’ai lu.
Je lis.
Mon premier livre numérique.
Publié sur publie.net.
J’ai aimé mon expérience de lecture. Tout comme avec le livre format papier, on peut y surligner les phrases qui ont du sens pour nous et coller des post-its (virtuels) et même insérer un signet (virtuel). Ce qui est bien avec le livre numérique, c'est qu'on peut changer la dimension et la police des caractères. On peut aussi ajuster la luminosité de l’écran. Et d’un léger coup de doigt, la page se tourne, comme si c’était un vrai livre…
Certains passages m’ont profondément ébranlée (dans le bon sens ;-). Ils sont arrivés à un moment où j’avais besoin de les lire, ils m’ont remise sur les rails de mon authenticité comme auteure. Ça m’a fait un bien réel.
Le premier de ces passages traite de l’échange entre auteur et lecteur.
« Eh bien, dans cette solitude extrême, je parle aux gens. Je parle à l’humanité en fait. Et les gens m’entendent et me répondent dans la même solitude quand ils me lisent. C’est une autre façon de correspondre. C’est-à-dire correspondre par l’absence, moi étant absente, eux étant absents, n’étant pas là au même moment, moi peut-être morte et eux me lisant après, moi étant ici et eux très loin. C’est une autre façon de correspondre qui est beaucoup plus profonde que la façon habituelle qu’on a de se parler en présence, échangeant des mots qu’on entend directement, et qui est une façon en général superficielle, qui n’a rien à voir avec une véritable parole, souvent. Cela pour dire que je considère que ce qui est dit et échangé dans la lecture est le plus profond des échanges. Le plus vrai. Et le plus proche de ce qui est indicible. Et en fait, j’écris pour ça. »
Plus loin, elle parle de l’inconscient et du pire ennemi de l’écrivain.
« J’ai vraiment le sentiment que c’est l’inconscient qui travaille, moi me chargeant de la technique et de l’écriture. L’inconscient travaille derrière et me travaille. C’est à ce niveau-là que c’est juste, puisque ce que je veux, c’est écrire les sentiments profonds qui meuvent les gens, qui ne sont pas vus ni reconnus en général, et qui sous-tendent notre destinée.
C’est lui, l’inconscient, qui a le premier rôle. De toute façon, on rencontre des difficultés énormes quand on écrit. Des difficultés de création, des difficultés matérielles, des difficultés de reconnaissance, c’est-à-dire d’être compris, entendu, et puis sans arrêt on entend dire des idioties qui vous rendent malade pour trois jours, mais tout cela, c’est le moindre mal. Ce que disent les gens n’a de nocivité que dans la mesure où cela correspond à la petite voix qu’on a intérieurement, aux incertitudes, au manque de confiance en soi. Quand on a confiance en soi, cela ne vous fait plus rien. Le seul adversaire, c’est soi-même. Le seul verrou, oui, le seul. Le seul ennemi qui puisse empêcher quelqu’un d’écrire, c’est soi-même ; le seul obstacle, c’est soi.
C’est un ennemi d’une ruse, d’une férocité, d’une opiniâtreté effarante. Mais c’est le seul. »
Quelques lignes plus loin, elle ajoute : « De toute façon, écrire, personne ne vous l’apprend, personne ne vous guide, personne ne vous meut. On est soi-même son propre moteur, soi-même son propre professeur et déjà quand on a compris ça, on a fait un immense pas. On est soi-même son propre guide, et sa propre lumière. »
Ces dernières phrases viennent me chercher au plus profond de mon être, elles ravivent la flamme de mon désir d’écrire.
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Le pouvoir miraculeux de votre imagination
Pour atteindre un objectif que faut-il faire ?
Saviez-vous qu’il existe une manière de se fixer des buts et de les atteindre autrement qu’à l’aide des facultés intellectuelle ou émotive ? Eh bien oui ! Cette méthode est l’imagination créatrice.
Comment ça fonctionne ?
Sri Harold Klemp, dans son livre How to find God, Mahanta Transcripts, Book 2, p.289, dit ceci : « L’une des caractéristiques de l’Âme est sa pertinence dans le temps. Si vous avez l’intention d’établir un cadre dans cet univers, de vous fixer un but, déterminez aussi une date butoir pour son accomplissement. Qu’allez-vous accomplir ? Quand l’aurez-vous atteint ? Peu importe ce dont il s’agit, fixez votre but et une date limite pour le réaliser parce que c’est de cette manière que vous commencez à travailler avec l’imagination créatrice. »
Dans son livre, Les exercices spirituels ECK, à la page 233, Sri Harold Klemp partage une technique qui s’intitule : « Se fixer des objectifs » selon quatre critères bien précis.
« Premièrement, commence-t-il, choisissez un but à atteindre ou prenez un problème qui doit être réglé, puis fixez-vous des objectifs clairs.
Deuxièmement, posez-vous les questions suivantes, car vos objectifs doivent réussir ces quatre tests
1) Sont-ils spécifiques ?
2) Sont-ils réalistes ?
3) Les résultats peuvent-ils être vérifiés ?
4) Quelle est la date limite de leur réalisation ?
Vous devez ensuite faire le nécessaire dans votre quotidien pour que ces buts deviennent réalité. Ce faisant, vous pouvez utiliser une technique de visualisation ou de rêverie pour vous aider. Ayez d’abord en tête une image précise de votre objectif, comme ce que vous voulez être ou faire dans l’existence, puis entourez-la d’un amour sans borne, car l’amour est la véritable force créatrice qui abolit toutes les limites. »
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Ma date butoir
Pour faire suite au billet de Sylvie Gaydos, je me donne, moi aussi, une date limite à la réalisation de mon projet littéraire en cours.
Le 24 mai 2012 (en passant, c'est la jour de ma fête ;-), j’aurai terminé l’écriture du premier jet de mon roman pour adulte, qui sera un polar/fantastique.
Voilà, c’est dit.
Et pour concrétiser ce grand projet, je me fixe des buts hebdomadaires, des objectifs plus modestes qui réussissent les quatre tests cités plus haut.
Un petit pas à la fois et, surtout, le plaisir de parcourir le chemin, car le processus, ne l'oublions pas, est tout aussi important, sinon plus, que le projet fini.
Merci d’être là et de me lire.
Annie xxx…