Les pages

jeudi 30 juin 2011

J'ai survécu...

... à l'atelier long d'Élisabeth Vonarburg, atelier qui a duré cinq jours et qui s'est déroulé à l'UQAC. Nous avons écrit, lu, commenté, écrit, lu, commenté, écrit...

Ce qui a été aussi vraiment cool, c'est d'avoir pu discuter écriture avec d'autres passionnés. On était tous liés par notre besoin d'écrire, il n'y avait pas de compétition, on était là pour apprendre et faire un pas de plus dans notre cheminement à devenir de meilleurs écrivains.

J'y ai fait la connaissance de personnes vraiment formidables. Chacune, à sa façon, m'a enrichie.

Que dire de notre animatrice ? Qu'elle est une femme remarquable, drôle, généreuse et extrêmement riche. Riche de l'intérieur... J'ai beaucoup appris à la côtoyer, à discuter avec elle, et surtout à la voir se pencher sur le texte avec intérêt et prendre plaisir à le décortiquer.

Durant l'atelier, on a perdu la notion de temps. On se demandait souvent quel jour on était. ;) On vivait au présent, le temps de la création. Avez-vous déjà remarqué que lorsqu'on écrit, le temps disparaît, qu'il n'y a plus de passé, ni de futur? Magie! Quand on crée, on est ici et maintenant.

Voici en images quelques souvenirs de notre passage à Chicoutimi.


Steakhouse

Élodie et Annie 


Dave


Simon


Élisabeth et Dave


 Le groupe de l'atelier long 2011


 Contrainte, contrainte, contrainte...




 Et la nouvelle à accoucher en moins de deux jours





 OUF !! On a tous réussi !



MERCI, ÉLISABETH, POUR CE FORMIDABLE ATELIER !!
ET VIVEMENT LE PROCHAIN !

lundi 13 juin 2011

ÊTRE ÉCRIVAIN

Voici un extrait d’un billet que j’ai lu sur le site enviedécrire.com. Si vous souhaitez lire l’article dans son entier, cliquez ICI.

« Raymond Queneau : le travailleur

Pour l’auteur de Zazie dans le métro, l’éditeur doit se poser une question : le manuscrit est-il publiable ou pas ? Avec un corollaire concernant l’auteur : “S’agit-il d’un écrivain, d’un futur écrivain ou de quelqu’un qui est tout à fait en dehors du coup ?”

Et la distinction, pour Raymond Queneau, se faisait toujours de manière évidente. Elle se cristallise autour de la notion de travail. Être écrivain, selon lui, ne s’improvise pas. C’est un véritable métier, au même titre qu’être acrobate ou menuisier. Ainsi, il estimait que “le professionnel de l’écriture a déjà conscience de ce que c’est que l’écriture, le métier, le travail de l’écrivain et que ce qu’il écrit est destiné à être publié”. Contrairement à l’amateur, il s’agit de quelqu’un “qui ne pense pas qu’à soi-même, qui n’écrit pas pour son propre plaisir, qui n’écrit pas pour se soulager.”

“Un écrivain, c’est quelqu’un qui se rend compte qu’on n’écrit pas seulement pour se faire plaisir à soi-même, quelqu’un qui a conscience de ne pas être seul. L’homme, ou la femme, qui est véritablement intéressé par l’écriture sait qu’il appartient à la communauté des autres écrivains, qu’il a des contemporains qui le jugeront, qui le critiqueront, qui écriront parallèlement à lui, développait Raymond Queneau. L’amateur, c’est malheureusement quelqu’un qui reste en lui-même, qui peut écrire des choses agréables, mais qui n’a pas la puissance nécessaire pour communiquer avec les autres, avec le public.”

S’il jugeait le travail essentiel, il pensait aussi que le métier d’écrivain est nécessairement une vocation précoce. “Il y a des exemples d’écrivains tardifs. Mais, le plus souvent, c’est un signe pathologique. Presque toujours, un écrivain écrit tôt, écrit jeune, soutenait-il. A ma connaissance, la plupart des écrivains écrivent depuis l’enfance. Ils ont commencé à sept, huit, dix ans, presque tous…” Avant de conclure : “C’est un phénomène mystérieux.” »

Fiou… Je suis donc un écrivain ! ;-)

Merci d’être là et de me lire.
Annie xxx...

lundi 6 juin 2011

Poésie du moment

Grâce aux livres numériques
Je découvre la littérature classique


Plus à haute voix je lis,
Plus mon coeur s'emballe
L'émotion me saisit
Et de mes yeux coulent des larmes

Pourquoi suis-je si touchée
Par ce glissement de mots
Qui pénètre ma peau
Et qui s'enfonce dans ma psyché ?

Mystère...