J'ai reçu aujourd'hui l'exemplaire du mois de février du magazine Writer's Digest. En le lisant, je suis tombée sur un article vraiment bien : 25 façons d'améliorer son écriture en 30 minutes par jour. Je vous partage la première dont l'auteur est David Morrell.
ATTENTION ! Je vous préviens. Ce qui suit est une traduction libre, alors... comme je ne suis pas traductrice de métier, j'y suis allée du mieux de mes compétences en anglais. (en passant, google traduction m'a bien été utile)
« Un morceau d’écriture est une chose vivante. Notre but, comme écrivain, consisterait à être au service de cela et à faire ce qu’il veut, à être son instrument. Le flux de mots circulant de notre tête jusqu'à la feuille (ou à l’écran) est principalement entravé par deux obstacles — quand nous forçons l’histoire à faire quelque chose qu’elle ne veut pas, ou quand une partie de nous n’est pas prête à aborder les implications du travail sur le thème et les émotions.
Une façon pour éviter ces blocages est de développer une relation avec votre texte, comme s’il était une vraie personne. Au début de chaque session d’écriture, spécialement lorsque vous n’arrivez plus à avancer, littéralement demandez à votre travail : “Qu’est-ce que tu veux faire ? Où veux-tu que j’aille avec toi? Pourquoi décroches-tu?” C’est un truc psychologique qui crée presque toujours une réponse imaginée, à l’instar de “Cette scène est ennuyeuse. Pourquoi veux-tu que je fasse ça?” ou “Cette section est bourrée de trucs artificiels. Pourquoi ne veux-tu pas être plus vrai avec ton sujet?” Le dispositif ne prend qu’une minute, pas trente, et avec les années, il a réussi à m’éviter l’écriture de nombreux passages qui auraient pu être inutiles ou encore malhonnêtes. » — David Morrel
Et vous, quels sont vos trucs pour débloquer votre écriture ? Je vous lance l'invitation à les partager aux autres pour que tout un chacun en bénéficie.
Je vous remercie à l'avance !
Annie xxx...
Ah, pas mal, je n'y avais jamais pensé.
RépondreSupprimerDe mon côté, pour l'instant, quand ça bloque, j'arrête et je pause jusqu'à ce que cela ne bloque plus. Ce qui explique que je ne sois pas si prolifique que ça :). Mais c'est souvent en me promenant que ça débloque, que la solution me vient. Il suffit de sortir, d'aller faire un tour.
J'essaiereai de dialoguer avec mest textes cela dit, on va voir (mais ca peut être bizarre si on est au café)...
Merci de partager!
@ Alexandre : Merci pour ton partage ! C'est vrai que durant la marche, ça bouge dans le coco...
RépondreSupprimerComme le dit Julia Cameron dans son livre intitulé L'Art de la créativité : « La marche porte conseil, que ce soit pour rédiger une intrigue pointilleuse ou pour résoudre un conflit de personnalité. Les Amérindiens font des quêtes de vision et les Arborigènes australiens, des walkabouts, c'est à dire des voyages à pieds dans le désert. Ces deux cultures savent que la marche clarifie l'esprit. »
Ton truc en est un très bon !! Merci encore ! :o)
Il n'y a pas que les promenades qui font débloquer, faire la vaisselle ou encore du ménage aide aussi!! J'ai souvent eu des bons flashs en effectuant des tâches ménagères ;)
RépondreSupprimerCe n'est pas très glamour, mais que voulez-vous...
@ Isabelle : Ça n'a pas besoin d'être glamour, tant que ça marche, hein ? Alors... si tu as des résultats, c'est tout ce qui compte. ;-)
RépondreSupprimerMoi je mets mes runnings où mes gants de sac et j'épuise mon corps. Une fois le corps bien fatigué, l'esprit travaille beaucoup mieux et on met tout de suite le doigt sur les bobos.
RépondreSupprimerEt y'a une raison scientifique à ça : les endorphines générées par la dépense physique aident les échanges entre les neurones!
@ Gen : Merci Gen de partager avec nous ton truc de déblocage. C'est fou ce que l'activité peut être bénéfique dans nos vies, hein ? Je retiens ton truc !! ;-)
RépondreSupprimerMoi je marche. Je marche jusqu'à ce que ça arrive, cette fameuse idéé qui me fera avancer. L'hiver lorsqu'il fait très froid, c'est encore mieux. Ça peut parfois prendre 45 minutes, mais de toute façon, la marche est un excellent exercice pour moi. Le seul "hic" c'est lorsque ça se produit lorsqu'il fait encore noir. Je demeure dans un coin perdu où il n'y a pas d'éclairage. J'attends un peu ou je prends mon courage et ma lampe de poche. Question de me prémunir contre toutes les "bibittes" qui someillent dans les bois. Sinon, ma deuxième option est la lecture. Ça fonctionne aussi, mais moins bien que la marche.
RépondreSupprimerC'est drôle... je trouvais aussi que c'est en marchant que mon histoire prenait forme, que mes personnages me parlaient, que mon histoire évoluait ! Je comprends maintenant que c'est un moyen efficace et qui va de soi.
RépondreSupprimerAlors, je vais aller marcher à chaque fois que mon histoire voudra prendre une pause. Et peut-être aussi m'acheter un sac et m'épuiser, comme Gen ;o)
Merci Annie d'avoir partagé cet article, de l'avoir traduit surtout et de m'avoir fait découvrir cette revue qui semble être très intéressante. Je vais tenter de me la procurer.
Merci Céline, merci Lucille, pour votre partage et votre témoignage. C'est fort apprécié ! :o)
RépondreSupprimerHâte de voir si cette technique fonctionne ! Je suis un peu en blanc avec un de mes personnages, Iris. J'arrive pas à écrire ce qu'elle vit.
RépondreSupprimerAlors, ce soir, je suis allée prendre une marche et je lui ai parlée. Longue discussionn de 30 minutes avec elle.
On verra les résultats demain !
@ Lucille : As-tu déjà pensé faire la technique de l'interview ? Quand tu veux connaître les émotions et les motivations de ton personnage dans une scène donnée de ton roman,cette technique est magique.
RépondreSupprimerTu t'assois à ta table de travail ou ailleurs, c'est comme tu le sens, avec un carnet et un crayon, puis tu imagines ton personnage assis devant toi. Tu lui poses la question qui te préoccupe. Et tu écoutes sa réponse, en t'imprégnant de son énergie. Ton personnage va te répondre, sois en assurée. Il faut juste que tu lâches prise (ce fameux lâcher-prise !) et que tu le laisses te parler, sans le forcer, écoute-le. Tu n'as qu'à retranscrire dans ton carnet ce qu'il te dit au fur et à mesure qu'il te le dit.
Pour moi, cette technique fonctionne vraiment bien, elle m'aide à comprendre et à sentir les motivations profondes de mes personnages.
wow ! Merci Annie, j'y avais pas pensé. En plus, cette technique va faire ressortir mon vieux fond de journaliste (qui dors en moi depuis 20 quelques années ;o)
RépondreSupprimerPub:
Alors, demain matin, première heure, entrevue exclusive avec Iris Marchildon, l'un des personnages principaux du roman Parfum de rage. Elle sera en entrevue avec notre chevronnée journaliste, Lucille Bisson, sur les ondes de CDDV (Chroniques décontractées d'une volubile). Des primeurs, des révélations et des confidences spectaculaires ! Vous saurez tout ! À lire dans une prochaine publication. C'est un rendez-vous à ne pas manquer ;o) (* musique en sourdine du thème du film Le Parrain... *)
Vraiment une bonne idée que tu m'as donnée ! Merci Annie. L'entrevue va bon train et je découvre ce qui animait Iris.
RépondreSupprimerMerci, tu es un ange ;o)
@ Lucille ! Je suis vraiment contente que l'interview ait fonctionné. Bonne continuation dans ton projet !! :o)
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