Voici une lettre que j'ai écrite aujourd'hui et que j'ai envoyée par courriel à ma très chère amie Isabelle qui a accepté avec joie que je la publie sur le blogue.
« Salut Isabelle.
J’espère que tu vas bien.
Il faut que je te le dise tout de suite, le livre de Sénécal, Le passager, est débile… Je suis complètement accro ! Mais il a tout de même réussi à me faire arrêter la lecture parce que j’étais trop en $%? &?%$ après Étienne pour avoir agi comme il a fait! C’est trop débile! La tension dramatique est étouffante. J’ai l’impression de manquer d’air quand je lis cette histoire. J’ai hâte de voir où tout ce merdier dans lequel Étienne s’est fourré va le mener.
Et les nouvelles littéraires, c’est bien, c’est court, ça me permet de laisser le trop-plein de ma créativité s’écouler hors de moi. J’ai tout cela en moi, comme toi, chère Isabelle. Tu as tout ça en toi, et tu n’as aucune raison d’avoir peur que tes histoires se ressemblent… Mais parfois lorsqu’un doute ou une peur se pointe, c’est le signe que l’écrivain intérieur, celui vivant en soi, tente de nous communiquer quelque chose sur notre écriture. Y aurait-il, là, matière à réflexion? Est-ce que tes épreuves dans ton histoire fantastique ont le même genre d’intrigue, le même genre de défi chaque fois? Est-ce que la résolution se fait toujours de la même façon? J’ignore les réponses, Isabelle. Je dis ça, parce que moi, quand ça arrive, c’est mon intuition qui me parle, qui me guide vers un aspect de mon écriture à retravailler.
Mon chum est en vacance! On a passé une superbe journée à la maison, aujourd’hui. On a lu dehors, ensemble sur la galerie en avant : lui, sur son iPad, moi, Sénécal. J’ai fait un peu de lessive, le dîner, le souper, j’ai écrit dehors. Ça m’a fait du bien… J’ai hâte de poursuivre cette nouvelle. Quand on laisse notre créativité prendre le dessus, elle guide le ton de l’histoire, l’atmosphère, le style, le genre. Toutes les nouvelles que j’ai écrites jusqu’à maintenant sont complètement différentes l’une de l’autre, ayant chacune leur propre ton, leur propre style, leur propre atmosphère… Quand tu laisses ta créativité te guider, il sort des choses extraordinaires que, toi-même, tu n’aurais jamais pensées. C’est la découverte, l’aventure… Et c’est tout à fait merveilleux! C’est magique… Je suis, tu es, nous sommes des magiciennes, Isabelle. Nous avons le pouvoir de créer des histoires. Tout ça est en nous et attend juste que nous ouvrions les vannes de notre créativité pour laisser nos personnages vivre sur le papier, sur l’écran, dans des livres que des millions de mains ouvriront, que des millions d’yeux liront, et dont les histoires émouvront des millions de cœurs. (Wow, je suis en feu! C’est fou que ce qu’une séance d’écriture peut me faire… Cela me revigore totalement!)
Isabelle, me permets-tu de publier cette lettre sur mon blogue? Je crois que son contenu pourrait aider d’autres écrivains.
J’espère que je t’ai « boostée » à bloc! En tout cas, si je t’ai donné le goût de replonger dans l’une de tes histoires pour la poursuivre, alors tant mieux!
Je t’embrasse et te souhaite une semaine remplie d’inspiration et de plongées vertigineuses, à en perdre le souffle, dans ton monde imaginaire…
Je t’aime, chère écrivaine!
Annie xxx… »
Merci d'être là et de me lire... de nous lire !
Annie xxx...
Allo Annie
RépondreSupprimerTa lettre est vraiment un vrai Boost!
Tu as raison quand tu dis qu'une nouvelle ca a la propriété de faire évacuer un trop plein de créativité qui bouillonne en nous. Là tu m'a juste donner le gôut de rouvrir mes notes et d'écrire quelque chose avant de me coucher ce soir!
Et Le passager de Senecal..Trop génial la fin ....comme une claque à la figure...J'en dis pas plus ;)
Bye!
Inspirant.
RépondreSupprimerIl faut savoir reconnaître ces moments où notre créativité se secoue d'elle-même, quand elle veut qu'on lui lâche la bride, qu'on la laisse galoper...
Plutôt motivant quand ça arrive :)
Monsieur Charron a raison! Une claque à la figure est le terme exact pour la fin du roman Le Passager! À lire absolument!!!
RépondreSupprimerJ'ai toujours beaucoup de plaisir à recevoir tes courriels Annie! Je souhaite que cette belle complicité dure encore longtemps ;)
@ Pierre : Je viens de terminer la lecture du roman de Sénécal : Le passager. En effet, la fin est assez percutante ! Jamais on n'aurait cru ça... Jamais ! Cet auteur a su très bien construire son intrique.
RépondreSupprimerEt tant mieux, si ce billet vous a motivé à continuer l'écriture de l'une de vos nouvelles ! Je vous souhaite une bonne écriture !:o)
@ Pat : J'aime beaucoup ce que tu as dit. Merci. Ça éclaire quelque chose en moi. :o)
@ Isabelle : Moi aussi, je souhaite que notre correspondance et cette belle complicité entre nous se poursuivent encore très longtemps. ;)