Les pages

mardi 22 février 2011

UN PEU DE TOUT !!

J'ai envie de vous parler de plein de choses qui m'animent ces jours-ci.

Gratitude

D'abord, je tiens à remercier Lucille Bisson qui a écrit un billet tout simple, mais rempli de quiétude intérieure et de bien-être. Une vraie perle. Lire ses mots commence bien une journée! Si ça vous intrigue, cliquez ICI.

Je tiens aussi à remercier Paule Boucher, de l'école de rêve Nuit et Jour, qui a écrit un gentil billet sur moi et sur mon roman, Adeline, porteuse de l'améthyste.
Une belle publicité!!
Vous êtes curieux et curieuse, cliquez ICI.

Extrait de mon roman

Sur ma page Mes livres, j'ai ajouté un extrait de mon roman, Adeline, porteuse de l'améthyste. J'ai choisi le chapitre 6. Après sa lecture, si vous devenez accros ;-), vous pourrez toujours cliquer sur les liens de librairies en ligne. ;-)  MERCI... :o)

Découvertes

Je continue mon exploration et mon expérimentation du « W storyboard » de Mary Carroll Moore, avec ma nouvelle. J'ai réussi à sortir les cinq scènes les plus saillantes du récit. Ensuite, j'ai placé les autres scènes sur mon tableau. Et j'ai pris conscience que la faiblesse de mon histoire se trouve dans l'acte II. J'arrivais trop vite au premier tournant (ou moment décisif). J'ai donc ajouté un obstacle dans la quête de mon personnage principal. Obstacle qui fait partie de la grande machination de mon personnage méchant. En travaillant sur le  « storyboard », l'histoire s'est précisée dans ma tête et l'action s'est clarifiée. C'est magique!
Et tout se tient! Yéééé!
Vous devez savoir que Mary Carroll More a aussi fait un autre genre de « storyboard ». Celui-là, il est linéaire. Vous pouvez l'écouter nous en parler ICI.

Voici mes « Storyboard » personnels 


  



En sachant quelles sont les faiblesses de mon histoire, je peux mieux travailler sur elles ensuite (à partir d'une liste que j'ai faite dans mon journal d'écrivain). Voilà. Je suis rendue là... Je vous tiens au courant pour la suite. J'aime beaucoup vous parler de ma démarche créative. C'est stimulant, vous n'avez pas idée!! ;)

Et vous? Avez-vous essayé le « Storyboard »? Si oui, et si vous le voulez bien, je vous offre la possibilité de publier les photos de vos « storyboard » personnels sur le blogue dans un prochain billet.

Montrons à toutes et à tous comment cet outil est fantastique et vraiment aidant.

Si le projet vous emballe, envoyez-moi votre photo à mon adresse de courriel :
Ou vous pouvez simplement me donner la permission de copier votre photo qui pourrait apparaître sur votre blogue ou sur Facebook, advenant le cas où vous en auriez déjà parlé.

J'attends donc de vos nouvelles, et je vous souhaite de belles expériences avec cet outil merveilleux!

Merci d'être là et de me lire.
À bientôt,
Annie xxx... 

mercredi 16 février 2011

C'est reparti !

Depuis la fin du NaNoWriMo, j'ai traversé un ralentissement dans mon écriture. Pendant les premières semaines du mois de décembre, il y avait un truc bizarre que je ressentais entre mes yeux : ça ressemblait à l'effet que fait un muscle sautillant involontairement. Pourtant, il n'y a pas de muscle là, du moins pas à ma connaissance. J'en ai conclu que le rythme d'écriture du NaNoWriMo avait peut-être été un peu trop intense pour ma capacité personnelle. J'en ai eu le « troisième oeil » qui palpitait !

Puis il y a eu la lettre de refus de mon manuscrit... Le 17 décembre 2010

Ensuite, j'ai levé le pied de sur la pédale. Mon critique intérieur, trop présent et trop contrôlant, s'en est donné à coeur joie : il a pris toute la place ! Donc, durant les deux derniers mois, je n'ai pondu qu'une seule nouvelle, que j'ai enfin terminée hier. Le premier jet, bien entendu.

J'ai finalement trouvé un moyen pour contrer la présence de mon critique intérieur : tenir un journal d'écrivain. 

C'est ce que je fais, depuis environ dix jours, étant mue par ce besoin viscéral de me retrouver. J'y ai noté tout ce qui faisait me sentir mal vis-à-vis mon écriture : mes peurs, mes doutes, mon manque de confiance... Mais aussi, et surtout, mes entrevues avec mes personnages de ma nouvelle, mes réflexions, mes nouvelles idées... Ce journal m'aide à débloquer, à retrouver l'écrivaine passionnée que je suis. C'est devenu mon compagnon de tous les jours. Dès que j'entends la voix de mon critique intérieur parler dans ma tête, je l'écris aussitôt dans mon journal, et hop !, elle est repartie ! Je fais place à Annie, l'écrivaine. 

Cela a vraiment fonctionné, car cette semaine, je sens un regain dans ma créativité. J'ai même terminé ma nouvelle !!

Un autre facteur m'a aidée à retrouver mon élan créateur, et c'est le blogue de Mary Carroll Moore.
Dernièrement, elle a mis sur son blogue une vidéo expliquant la structure d'un récit en trois actes avec ce qu'elle appelle le « W storyboard ». Cette façon de faire est très révélatrice, car elle montre à l'écrivain les failles (qu'on ne voit pas toujours au premier coup d'oeil) apparaissant dans sa structure narrative. J'ai visionné la vidéo au moins trois fois, sinon plus, pour être certaine d'avoir bien compris tout ce que Mary y racontait.

Puis... 

Durant le week-end dernier, j'ai acheté trois grands cartons au Bureau en Gros, et, une fois à la maison, j'ai créé mon propre « W Storyboard ». Aujourd'hui, j'ai fractionné ma nouvelle en plusieurs scènes. Il y en a 17 en tout. Ce faisant, j'ai découvert que certaines parties ne tenaient pas debout. J'ai aussi trouvé des passages faibles. La structure de ma nouvelle n'est pas encore au point. Ça grince... L'étape suivante est de trouver parmi ces scènes les cinq plus intenses à mettre aux cinq pointes du W sur mon carton. 

Voilà. Je suis repartie, ma passion est revenue. Je tripe à fond ! Yahoo !!! 

Je vous tiens au courant pour la suite.

Merci d'être là et de me lire.
Annie xxx...    

mercredi 9 février 2011

Pour évoquer l'émotion...

Voici une traduction libre d’une section d’un article lu dans la revue Writer’s Digest (le numéro du mois de février). Des auteurs y partagent certains trucs sur l’écriture. Il y en a 25 en tout! Celui que j’ai choisi est le 20e. Il a été rédigé par David Morrell.

Le voici.

« Hemingway mentionnait la “séquence de mouvement et de fait” d’une histoire. James M. Cain discutait de “l’algèbre des contes : a + b + c + d = x”. Ces auteurs désiraient en fait parler de la séquence d’incidents dans une histoire, qui, si elle est adéquatement organisée et dramatisée de façon vivante, créera un stimulus qui obligera le lecteur à ressentir l’émotion que l’auteur tente de créer. Parler simplement des émotions n’incitera pas un lecteur à les ressentir. Par exemple, la phrase : “Il est triste.” n’évoquera aucune tristesse chez lui. Il devrait plutôt vivre la situation dans l’histoire, expérimenter ce que le personnage expérimente. Grâce à la séquence “de mouvements et des faits”, l’écrivain peut causer une émotion chez son personnage, mais aussi chez le lecteur.

Les écrivains obtiennent cet effet en faisant appel aux cinq sens dans leurs descriptions et dans leurs scènes, les rendant ainsi multidimensionnelles. Ne mettre que les détails de la vue produit presque toujours un effet “sans relief” ou plat. Dans l’étape des réécritures, prenez quelques minutes pour vous assurer que chaque scène contient au moins un détail d’un autre sens. Le lecteur ne pourra faire autrement que de plonger dans l’histoire et de la ressentir, au lieu de simplement se la faire dire. » David Morrell

En pratique, qu’est-ce que ça veut dire?

Ceci.

Voici un exemple d’une scène où seul le sens de la vue est utilisé.

Anne-Sophie se pencha pour examiner la poupée détrempée. Elle gisait à ses pieds, la tête effilochée, les bras arrachés, la jupette bleue étant recouverte de boue. Son cœur se serra quand elle vit qu’on avait fait un X sur son visage avec un crayon noir. Elle inspecta de plus près ses petites jambes et les souliers miniatures. Ils avaient jauni. Comment était-ce possible? Anne-Sophie eut un doute. Sa Jimmilie avait-elle fait pipi?

Voici maintenant l’exemple où je fais appel à d’autres sens que celui de la vue.

Anne-Sophie se pencha pour examiner la poupée détrempée. Elle gisait à ses pieds, la tête effilochée, les bras arrachés, la jupette bleue étant recouverte de boue. Son cœur se serra quand elle vit qu’on avait fait un X sur son visage avec un crayon noir. Du bout de son doigt, elle toucha le tissu et le retira aussitôt, en frissonnant. Sa Jimmilie était glacée! Elle inspecta de plus près ses petites jambes et les souliers miniatures. Ils avaient jauni. Comment était-ce possible? Anne-Sophie eut un doute. Elle approcha son nez et renifla à petits coups, comme un chat. Elle grimaça en plaquant une main contre sa bouche. Sa Jimmilie avait fait pipi ? Elle sentait l’urine!

Quels autres sens ai-je ajoutés dans le deuxième exemple? Quel effet ceux-ci ont-ils eu sur vous en tant que lecteur? Quelle émotion est évoquée dans ce passage?

Allez, faites-moi plaisir, racontez-moi…

Merci à l’avance pour vos commentaires.

Annie xxx…

jeudi 3 février 2011

La technique de l'entrevue

Emily Hanlon explique dans son livre The Art of Fiction Writing or How to Fall Down the Rabbit Hole Without Really Trying, une technique que je trouve extraordinaire. En tout cas, pour le genre d’écrivaine que je suis, elle fonctionne très bien. Je l’utilise pour mieux comprendre mes personnages, pour qu’ils ne soient pas uniquement des êtres de papier à une seule dimension. Cette technique m’aide à mieux les ressentir de l’intérieur. Elle m’aide à contrer cette fâcheuse habitude que j’ai d’avoir une vision purement mentale de ce qu’ils sont, évitant tout contact avec mes émotions.

Voici comment Emily nous décrit sa technique :

(traduction libre)

Cette technique d’interviewer le personnage peut-être très utile. Le secret de son succès consiste à être assez relaxe, libéré suffisamment de son critique intérieur, pour couler avec le flot créatif et laisser naître tout ce qui peut ou doit être né. Peut-être voudriez-vous prendre du temps pour visualiser le personnage dans votre œil intérieur. Vous n’avez absolument pas besoin de voir l’aspect physique du personnage; à la place, ouvrez-vous à sa présence et permettez à son énergie de vous animer, de vous habiter. Utilisez cette technique avec un personnage qui provient de l’un de vos écrits ou avec l'un que vous n’avez jamais encore imaginé. Ne doutez ni des questions ni des réponses qui surgiront naturellement.

Voici certaines questions vous aidant à démarrer votre entrevue. On ne vous en donne que quelques-unes; laissez le reste de l’entretien jaillir naturellement des interactions entre vous et le personnage. Faites-vous une idée de lui ou d'elle dès son apparition. Sentez son énergie, entendez sa voix, laissez l’entrevue prendre ses propres directions, sa propre vie. Coulez dans le flot.

Questions de départ :

— Quel est ton nom?

— Quel âge as-tu?

— Où est-ce que tu es né(e)?

— Où habites-tu maintenant?

— Êtes-vous marié(e)?

— Avez-vous des enfants?

— Quel genre de travail faites-vous dans la vie?

— Dites-moi pourquoi tu es ici.

La dernière question est celle que je préfère. J’en ai posé une semblable à mon personnage Sandrinelle, héroïne de la nouvelle que je suis en train d’écrire pour l’atelier d’Élisabeth Vonarburg. Je lui ai demandé pourquoi elle voulait que je parle d’elle. Et sa réponse fut l'idée qui se cachait derrière mon histoire et que je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus…

On peut aussi utiliser cette technique quand on ne sait plus comment un de nos personnages doit réagir dans une situation donnée. C’est ce que j’ai fait avec mon personnage Jacob, dans mon roman La Brûlure d’Adeline. Il m’a répondu et j’ai pu continuer l’écriture de mon histoire.

Cette technique m'aide vraiment à creuser dans mes personnages...

En écoutant attentivement les réponses des personnages, on peut mieux cerner leur voix particulière, c’est-à-dire leur façon de parler, leur jargon, la structure de leurs phrases…

Je vous le dis, l’entrevue est un outil incomparable pour l’écrivain. Essayez-le et racontez-moi votre expérience, en laissant un commentaire, ci-dessous.

Si vous connaissez d’autres techniques aidant l’écrivain à mieux habiter ses personnages, techniques que vous avez déjà expérimentées de préférence, je vous invite à nous les partager en laissant un commentaire, ci-dessous, afin que tout un chacun puisse en bénéficier.

Merci d’être là et de me lire.

À bientôt,

Annie xxx…

mardi 1 février 2011

Le jargon de l'écrivain

Deux nouvelles définitions ajoutées : l'écrivain intérieur et le critique intérieur.

Un autre petit clic sur Jargon de l'écrivain, tout en haut de la page, et... TADAM ! Elles se manifesteront devant vous ! :)))

Bonne lecture !
Annie xxx 

Proposition d'écriture du mois de février 2011

OUPS !! Je viens de constater que j'avais oublié de mettre en ligne la proposition d'écriture du mois de janvier.
Désolée pour ceux et celles qui les attendent avec impatience. ;)

Voici donc celle du mois de février. Une technique pour vous aider à débloquer dans votre écriture. Technique que je développerai davantage dans mon prochain billet. Un petit clic sur Propositions d'écriture, tout en haut de la page, et... TADAM ! vous la trouverez.

Bonne écriture et amusez-vous!

Merci d'être là et de me lire,
Annie xxx...