samedi 16 juillet 2011

Un coucou en « J »

Juste pour vous dire que je ne vous oublie pas.
Je prends du recul.
J'écris.
Je plonge en moi.
J'explore ma caverne...
Je suis la route intérieure suggérée par ma petite voix.
Je me redécouvre.
J'écris.
Je vais mieux.
Je suis bien.
Je respire.
Je vous reviendrai plus tard.
Je vous embrasse. XXX...

mardi 5 juillet 2011

Moi et ma vulnérabilité

Depuis mon retour de l'atelier long d'Élisabeth Vonarburg, je vogue sur la mer des doutes, ballotée par des « pourquoi j'écris? », des « où est-ce que je m'en vais avec tout ça? » et des « me serais-je finalement trompée? ».
 
 
Oui, TROMPÉE! Sur le véritable but de ma créativité littéraire. Écrire m'aide à être heureuse avec moi-même et avec les autres. Et si ce n'était que cela : écrire juste pour être moi, sans nécessairement vouloir publier.
 
 
D'un autre côté, il y a la publication numérique qui m'attire, pour la liberté d'expression qu'elle permet à l'écrivain, pour la possibilité d'être lu par un lectorat mondial, pour sa nouveauté... 
 
 
Comment reconnaître la véritable raison qui nous pousse à écrire? Pour QUI et POURQUOI écrivons-nous? Beethoven, vers la fin de sa vie, quand il était atteint de surdité et que sa musique ne rejoignait plus les gens de l'époque, avait dit qu'il composait pour Dieu.
 
 
Écrire pour Dieu! Cela exige de l'écrivain une force intérieure incroyable, une confiance absolue en lui et en sa création. Peu importe à qui s'adressent ses textes, tant qu'il reste vrai avec lui-même, devant Dieu.
 
 
En suis-je capable?  
 
 
Je dois l'avouer, durant l'atelier long, j'ai été confrontée à mes limites comme écrivain. Et ces faiblesses me font me poser la question : « Ai-je vraiment tout ce qu'il faut pour être un véritable écrivain? » 
 
 
Depuis, je retarde le moment de m'asseoir face à mon clavier et d'entrer dans l'univers de mes personnages. Quand je le fais, une voix dans ma tête me dit : « À quoi ça sert d'écrire ? De toute façon, tu n'as pas ce qu'il faut, et ceux qui savent verront ta faiblesse d'écrivain et tu ne seras pas publiée... » Cette voix est puissante et forte, elle me contrôle. Je ferme l'ordi, je me lève, et je reprends mon rôle de femme à la maison, avec ses multiples tâches. J'oublie qui je suis pour être celle qui est approuvée par les autres (mon autre problème). Comme j'ai toujours fait depuis que je suis toute petite. C'est plus sécurisant, ça fait moins mal. Je suis tellement habituée de me mettre de côté!
 
 
C'est déprimant! Je suis dépendante de mon besoin d'approbation! Je suis comme une petite fille qui recherche constamment le regard approbateur, les mots d'encouragement, l'intérêt des autres sur ce que je fais... Il faut que je me soigne au plus vite et que je me libère de ce manque de reconnaissance qui m'enchaîne. Cette dépendance entrave réellement mon écriture. 
 
 
Et là, je tombe sur un billet d'un écrivain, ICI, et ce qu'il raconte me rafraîchit, me reconnecte avec mon essence créatrice, me réconcilie avec ma limite et ma dépendance.

Tout écrivain a des faiblesses et doit travailler avec. C'est son défi. C'est à lui de faire la part des choses et de ne pas tomber dans le mélodrame (ce que j'ai tendance à faire très souvent).
 
 
Et vous, comment composez-vous avec vos limites et votre vulnérabilité? 
 
 
Répondez-moi, s'il vous plaît, j'aimerais vous lire.
 
 
Merci d'être là.
Annie xxx...

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