Cette équation me convient très bien. Pour préserver mon équilibre dans ma vie, j'ai besoin de m'oxygéner. D'abord physiquement, en m'entraînant régulièrement : cardio., marche rapide, musculation, yoga... Je transpire un bon coup et mon corps est heureux !
Puis mentalement, en m'assoyant à une table avec crayon et papier, en ouvrant les vannes intérieures pour laisser le trop-plein de ma créativité littéraire jaillir hors de moi et s'étendre sur la feuille. Ces moments où je laisse simplement les mots et les phrases s'aligner librement sur la feuille (ou sur l'écran) sont sacrés pour moi. Ce sont mes rendez-vous avec ma créativité. Je ne le fais pas tous les jours, je le devrais pourtant, car lorsque ces exercices d'écriture libre sont faits régulièrement, un bien-être incroyable m'envahit, un bonheur, une joie. C'est comme si dans ce geste de créer tout ce que je suis s'actualisait. Quand je crée, je suis. Voilà. Je suis moi. Et l'énergie qui me traverse me revitalise. Une grande paix intérieure s'ensuit, parce que je fais ce pour quoi je suis née ! Écrire, écrire, écrire...
Mon rêve est d'avoir assez d'amour pour moi afin de me permettre ces cadeaux au quotidien. Ce n'est pas encore évident, car un combat se livre en moi : « Vivre pour les autres » contre « Vivre pour moi ». Il y a comme une étiquette collée sur l'image « Vivre pour moi », qui dit que ce n'est pas bien... Mais d'où sort cette pensée ? Elle ne m'appartient pas ! Pourquoi vivre pour soi serait-il mal ? Dans mon livre à moi, il n'y a rien de mal, tout est une question d'expérience. Poush ! Poush ! Va-t-en mauvaise pensée, je n'ai pas besoin de toi. J'ai le droit d'être heureuse !
Le paradoxe dans ma vie se situe à la croisée de ces deux visions. En vivant pour moi, en m'accordant ces moments d'écriture libre, je m'oxygène l'esprit, je retrouve mon équilibre, ma paix intérieure et mon bonheur de vivre. En faisant ce qui me rend heureuse, j'irradie la joie autour de moi et je suis en paix, donc plus disponible à l'écoute des besoins des autres.
En m'aimant, je « vis pour les autres » !
Vous écrire toutes ces belles phrases m'incitera-t-il à faire le pas ? Pourtant, je suis consciente de tout le bien-être que le simple fait d'ouvrir les vannes me procure.
Pourquoi cette réticence, ce trouble ?
Le temps, la réconciliation et la guérison...
Merci d'être là et de m'avoir lue,
Annie xxx...
Tu as tout à fait raison. Il faut s'aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres. Se donner du temps pour exercer sa passion, c'est se dire "Je m'aime".
RépondreSupprimerIsabelle
Tout à fait, Isabelle. C'est un gros défi, mais nous en sommes capables !
RépondreSupprimerAnnie