Bon, là, je sais que 95 % de mon récit est raconté du point de vue d'Adeline. Donc, la voix qui s'est glissée sous ma plume est celle de ce personnage. Ce détail classé, je peux maintenant passer à une autre étape de ma réécriture. Depuis deux jours, je relis mon histoire, scène par scène, en me demandant si les émotions que mes personnages expriment sont vraiment les bonnes. Je scrute à la loupe chacune de leur conscience, je ralentis mon rythme et le temps se ralentit, et j'écoute ce qu'ils ont à me dire, je me glisse dans leur peau et je ressens... Jusqu'à maintenant, ça va assez bien. C'est une sorte d'immersion dans le monde émotionnel. Avant, je dois l'avouer, j'étais définitivement trop à l'extérieur de mes personnages. Je voulais suivre la consigne : « Show, don't tell », mais je l'ai appliquée « genre » à l'extrême... Ce qui a créé un texte plutôt descriptif et « une forme de glacis autour de mes personnages », pour emprunter les termes de Léïla Haddad, conseillère littéraire à La fabrique du livre, une dame à qui j'ai demandé conseil pour m'aider dans ma réécriture.
Je vous tiens au courant pour la suite.
Merci d'être là et de me lire, c'est vraiment gentil.
Annie xxx...
Pas facile de trouver l'équilibre entre le "show" et le "tell"!! Comment fait-on pour savoir qu'on sur-utilise l'un au détriment de l'autre? Des trucs s.v.p.!!!
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