Quelle direction prendre ? |
Maintenant, l'attente...
Que fait un écrivain pendant ce temps-là ? Il écrit... Il planche sur d'autres projets. Et moi, des projets, j'en ai plusieurs ! C'est ça, le problème ! Heureux problème, me direz-vous ? Oui, c'est un problème de choix. Car dans mes fichiers dorment trois histoires pour adolescents, des premiers jets qui attendent que je daigne poser un regard amoureux sur eux pour les rendre à maturité et leur permettre de vivre leur propre vie dans le monde de l'édition.
J'ai aussi écrit cinq nouvelles. Les petites ont, elles aussi, besoin de mon attention. Et il y a la suite de La brûlure d'Adeline, dont j'ai commencé à écrire le premier¸jet, une quarantaine de pages. À cela s'ajoute un conte fantastique pour les 10-12 ans, dont les personnages principaux sont des animaux, et qui se déroule dans un monde imaginaire. Mes deux garçons aimeraient bien que je commence les réécritures de cette aventure, car ils aiment cette histoire. Ce n'est pas fini ! Il y a les deux petites histoires pour album, qui pourrissent dans mon classeur...
Que dois-je faire ? Sur lequel de ces bébés littéraires dois-je me pencher ?
J'aurais besoin de vos conseils. Que feriez-vous à ma place ? Imaginez-vous être dans la peau d'une écrivaine qui a un besoin vital de créer, de plonger dans l'imaginaire et d'en extraire de nouvelles histoires, et ce, tous les jours, sinon, ça refoule en dedans. Conséquences : des pensées anarchiques, manque de concentration et perte du goût de vivre. Cette écrivaine doit aussi avancer ses autres projets, les premiers jets à relire, à réécrire, à re-relire, à ré-récrire..., pour ensuite les envoyer dans une maison d'édition. Un dernier point. Cette auteure a un défaut, elle pense plus aux autres qu'à elle-même.
(L'un de ses rêves est de trouver un jour un éditeur ou une éditrice qui a confiance en elle, en sa capacité de mener à terme de belles histoires, qui a le goût de s'engager avec elle pour plusieurs projets littéraires, pas juste un. Ainsi, elle pourrait ouvrir les vannes de son réservoir inconscient ou imaginaire, et laisser le flot de sa créativité littéraire jaillir hors d'elle en toute liberté, avec la certitude que ce qu'elle écrit va être publié. Un jour, ce rêve va se réaliser, elle sait que cet éditeur ou éditrice existe et elle le trouvera. D'ici là, elle doit faire ses preuves...)
Alors, si vous étiez cette écrivaine, que feriez-vous ?
Merci de me répondre, j'ai hâte de vous lire !
Annie xxx...
C'est difficile de te conseiller sur le prochain projet que tu devrais travailler, d'autant plus que moi, je n'ai jamais eu plus de deux manuscrits en cours en parallèle. Mais la cartésienne en moi se dit que corriger les premiers jets que tu laisses reposer serait une bonne idée. Perso, j'ai besoin de finir un projet avant d'en commencer un autre mais encore une fois, toi seule sais sur quelle histoire tu as envie de travailler.
RépondreSupprimerMerci Audrey. Ces premiers jets dont je parle dans mon billet ont été écrits il y a quelques années, quand j'ai découvert que l'écriture m'appelait. J'ai alors ouvert les vannes et toutes sortes de choses sont sorties hors de moi. Des histoires, des personnages, des intrigues... Plus j'écrivais, plus j'avais des idées ! Puis, avec mes deux derniers romans, j'ai appris à réécrire, et cet apprentissage, je dois te l'avouer, ne fait que commencer.
RépondreSupprimerMerci pour ta suggestion.
A+
Annie
Les éditeurs ne manquent pas... si j'étais toi, j'examinerais ce que je désire faire et je ciblerais avec quel éditeur je veux travailler. Tu dois aussi évaluer ta capacité à "fournir" ton éditeur: si tu désires écrire des séries, tu dois être rapide sur la gachette et adopter un rythme de publication assez rapide. Est-ce que c'est ce que tu désires?
RépondreSupprimerMa série Adeline me tient à coeur, alors je crois que c'est elle ma priorité, pour l'instant. Cela comblerait aussi mon besoin de créer. Merci M, tu viens de m'éclairer !
RépondreSupprimerA+
Annie
En lisant ces quelques lignes, c'est Adeline qui ressort, évidemment. C'est ce qui semble le plus te prendre par les tripes.
RépondreSupprimerC'est donc également ma suggestion :)
Moi je comprends pas... Ton roman déjà publié, c'était pas aussi un Adeline? Le même éditeur n'est pas intéressé par une suite?
RépondreSupprimerEt sinon, en effet, on dirait que c'est Adeline qui ressort le plus du lot.
@ Gen : Oui, mais au départ, le premier roman n'était pas écrit pour avoir une suite. C'est moi qui ai voulut écrire une nouvelle aventure d'Adeline. Je l'ai fait et j'en suis fière ! Maintenant, elle est partie faire sa vie. Et là, je sais qu'Adeline n'a pas tout vécu, elle a d'autres épreuves encore plus grandes à vivre... J'ai déjà ma petite idée ! Merci à tout le monde pour vos conseils, c'est vraiment cool !:p)
RépondreSupprimerSalut Annie.
RépondreSupprimerJe te dirais: concentre-toi sur ce qui a le plus de chance de t'approcher de tes buts (ex: trouver l'éditeur de tes rêves). Autrement dit, pense stratégie. Le prof de math ne devrait pas avoir de difficulté avec ça :p
@ Karuna : Merci Karuna. Ouais, le prof de math n'aurait pas trop de misère, comme tu dis, mais celle-là, je l'ai un peu mise de côté pour laisser émerger l'écrivaine en moi, quoique d'une certaine façon, écrire est une action à la fois scientifique et mathématqiue...
RépondreSupprimerMerci pour tes conseils et à bientôt.
:o)
C'est drôle, on semble exactement au même endroit dans nos carrière: déjà publiées, un éditeur pour continuer la série en court, mais trop prolifiques pour en rester là!
RépondreSupprimerPas envie de donner des conseils, juste de te dire que tu n'es pas seule dans ce même bateau! J'attend des nouvelles de grosse enveloppes jaunes depuis des mois! Bon courage! Nous y arriverons!
Coudonc, je suis pas le seul prof de maths qui a laissé cette carrière pour suivre ses passions!
RépondreSupprimer@ Annie : Ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seule dans ce bateau, même si écrire est un acte purement solitaire. Parfois, (et dans mon cas, je dirais souvent...) le soutien des autres est essentiel. « Tututut... Annie(moi), tu dois apprendre à te tenir debout toute seule !! » « Oui, oui, je sais... » Bon, là, c'était la GRANDE Annie dans ma tête qui parlait à la petite...
RépondreSupprimerDans ce métier, torpinouche de torpinouche, il faut s'encourager ! Alors, merci Annie(toi), pour tes bons mots ! Je l'apprécie beaucoup !! :o)
@ M.: Ah ben, elle est bonne celle-là !! Tu étais un prof de math. Où ? à Trois-Rivières ou à Nicolet ? Moi, j'ai enseigné 11 ans (1990 à 2001) à Saint-Léonard d'Aston puis deux ans (2001-2003)à Saint-Pierre-les-Becquets. Ensuite deux années sabatiques, puis j'ai travaillé de 2005 à 2009 dans l'enseignement aux adultes.
RépondreSupprimerBien je n'en reviens pas encore ! Je trouve ça super cool !
Il faut vivre sa passion !! :))))
J'ai enseigné 4 ans à Joliette et 2 ans à Trois-Rivières avant de me retrouver responsable du scolaire dans un Musée...
RépondreSupprimer